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Tracer la voie d’une reprise équitable

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Les économistes prévoient un rebond vigoureux au sortir de la pandémie qui a frappé le monde. De même qu’ils ont uni leurs forces pour lutter contre la COVID-19, les entreprises, les pays et les gouvernements devront coopérer avec la même détermination pour garantir que la reprise soit équitable et ne laisse pas de côté les personnes les plus touchées par la crise mondiale.

S’adressant à la conférence des gestionnaires de réserves et d’actifs annuelle de BMO, Darryl White, chef de la direction de BMO, a mentionné que les groupes vulnérables les plus affectés par la COVID-19 risquaient le plus d’être les laissés pour compte de la reprise.

« La pandémie a exposé les plus grandes faiblesses de la société », a-t-il déclaré lors d’un déjeuner-causerie le premier jour de la conférence. « Les personnes qui étaient les plus susceptibles de souffrir du recul de l’économie sont aussi celles qui risquent le plus de ne pas profiter de la reprise. » Il a cité comme exemple a contrario l’inflation probable des salaires des personnes qui étaient déjà les mieux payées du fait de leurs compétences et qui ont été le mieux protégées durant la pandémie.

Comparant l’économie mondiale à un ressort comprimé prêt à se détendre, M. White a affirmé que le rebond initial pourrait mettre environ six mois à se produire et ne sera pas nécessairement synchronisé à l’échelle mondiale. Cependant, lorsqu’il surviendra, sa puissance fera croître le PIB mondial de plus de 6 %, permettant de récupérer, voire de dépasser la croissance perdue en 2020. Une fois ce rebond passé, la durabilité de la reprise sera mise à l’épreuve par des accès de volatilité dans divers territoires et secteurs.

Selon M. White, le défi sera de veiller à ce que la reprise soit équitable et ne laisse pas de côté les populations les plus vulnérables qui ont été le plus touchées par la pandémie et ses répercussions économiques.

« Qu’en est-il des personnes qui restent à la traîne? », a-t-il demandé en soulignant la vulnérabilité particulière des femmes et des populations racialisées. « À titre de dirigeants au sommet des organisations, il nous incombe de porter cette cause des personnes les plus vulnérables parce que sinon, si nous détournons le regard de cette situation, nous aurons non seulement failli à notre mission de régler ce problème, mais nous serons responsables de l’avoir exacerbé. »

Des leçons source d’optimisme

M. White voit toutefois des raisons d’être optimiste, soulignant que trois grandes leçons apprises l’an dernier peuvent aider le monde à sortir grandi de la pandémie. La première, qui fait fond sur l’expérience vécue pendant la crise financière mondiale de 2008, est que les décideurs budgétaires et monétaires et les dirigeants d’entreprise peuvent exercer une grande influence sur le cours des choses en coordonnant leurs actions.

« Cela ne signifie pas que toutes les décisions doivent être identiques, mais plutôt que la coordination des efforts accroît de beaucoup l’atteinte plus rapide d’un résultat positif, a-t-il précisé. Cette fois-ci, quelques semaines à peine ont suffi pour mettre en place une réponse coordonnée qui avait mis des mois, voire des années à se concrétiser durant la crise financière mondiale. »

La deuxième leçon réside dans la nécessité impérieuse de miser non seulement sur les entreprises et les politiques pour créer des emplois, mais aussi d’investir dans la résilience des populations et le contrat social. « L’équilibre a été particulièrement difficile à trouver… et je crois qu’il le restera, notamment au vu des résultats et de l’inégalité de la reprise. » La troisième leçon est venue de la rapidité avec laquelle le monde s’est adapté à la situation grâce à l’accélération technologique et à la résilience humaine, ce qui a aussi une incidence sur le retour au travail.

Ainsi, M. White a indiqué que le retour au travail des employés de BMO se fera en mode hybride plutôt que de façon uniforme. Il prédit que bien des changements rendus possibles par les nouvelles façons de travailler permises par les innovations technologiques persisteront longtemps après la pandémie.

« Dans certains secteurs de l’entreprise, le mode de travail ressemblera beaucoup à ce qu’il était, soit parce que les tâches exigent un contact humain permanent, soit parce que les choses allaient très bien ainsi, a-t-il précisé. Par contre, dans d’autres secteurs, le cadre de travail va changer de façon radicale en termes de technologies, de lieux de travail, de densité et de mobilité, au moment où les gens réfléchissent au temps qu’ils passent à parcourir le monde. »

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Darryl White Chef de la direction, BMO Groupe financier

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