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Omicron : Ce que nous savons et ce que nous ne savons pas

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COVID-19 : Faits saillants 06 décembre 2021
COVID-19 : Faits saillants 06 décembre 2021
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Alors que des cas du variant Omicron continuent d’apparaître aux États-Unis et au Canada, les autorités médicales surveillent de près ce que cela signifie alors que le monde s’apprête à amorcer la troisième année de la pandémie.

« Nous savons bien des choses au sujet du virus et de son variant Omicron, mais il y en a encore plus que nous ne savons pas », a déclaré le Dr. John Whyte, médecin en chef de WebMD, lors d’une conférence téléphonique organisée par BMO pour discuter du nouveau variant Omicron et de ses répercussions possibles sur la reprise postpandémique du point de vue de la santé, des marchés et de l’économie.

Pour ce qui est des données brutes, les États-Unis enregistrent actuellement une moyenne sur sept jours de 100 000 cas par jour et de 1 000 décès par jour, dont une grande partie provient d’une poignée d’États où la population est plus nombreuse, où les taux de vaccination sont plus faibles, ou une combinaison de ces deux facteurs. En ce qui concerne la vaccination, 71 % de la population américaine a reçu une dose et 60 % est entièrement vaccinée, bien que 86 % de la population âgée de plus de 65 ans soit entièrement vaccinée.

En comparaison, le Canada enregistre en moyenne 3 500 cas par jour et 20 décès par jour, et si la majorité des nouveaux cas proviennent de l’Ontario et du Québec, c’est en Alberta que l’on trouve le plus grand nombre de cas pour 100 000 habitants. En ce qui concerne l’immunisation, 89 % des Canadiens âgés de plus de 12 ans ont reçu leur première dose et 86 % sont complètement vaccinés. Cependant, les chiffres pour l’ensemble de la population sont plus faibles à ce stade-ci, principalement parce que les campagnes de vaccination pour les enfants âgés de 5 à 11 ans ont commencé plus tard, il y a à peine deux semaines.

Selon le Dr Whyte, les États-Unis ont du chemin à faire, tant sur le plan du nombre de cas que du nombre de décès. « La plupart des experts s’entendent pour dire que 60 % ayant reçu deux doses, c’est trop peu, et c’est ce qui permet au virus de vivre, d’infecter d’autres personnes et de muter », a-t-il expliqué.

Plus répandu qu’on ne le pense

Ce n’est pas pour rien qu’on appelle Omicron un variant préoccupant. Il comporte 30 mutations sur sa protéine S, que le virus utilise pour infecter les poumons d’une personne et causer tant de ravages. Si l’on compare ce chiffre aux quatre mutations de la protéine S du variant Delta, on comprend aisément pourquoi les scientifiques sont inquiets.

Toutefois, si Omicron semble être plus transmissible que le variant Delta, qui était déjà plus transmissible que la souche originale du coronavirus, le Dr Whyte a fait remarquer qu’il n’est peut-être pas plus virulent. Il faudra encore une semaine aux scientifiques pour déterminer l’efficacité des vaccins actuels sur Omicron, mais pour l’instant, le Dr Whyte appelle à la vigilance, à la vaccination, au port du masque et à l’utilisation de tests rapides pour surveiller les zones où la transmission communautaire reste élevée.

La vaccination reste la clé

Le Dr Whyte a affirmé que la vaccination reste une priorité absolue pour vaincre la pandémie. « N’oubliez pas : les virus doivent trouver un hôte pour muter et lorsqu’ils mutent, ils deviennent plus forts. C’est un peu comme la survie du plus apte – c’est pourquoi la vaccination est si importante. »

Selon lui, il est important de noter que les données clés à prendre en compte sont les hospitalisations et les décès, plutôt que seuls les cas. En effet, ce sont les deux premières données qui font que le système de santé devient engorgé et entraînent des répercussions plus importantes et systémiques sur la population. Lorsque les victimes d’un accident vasculaire cérébral ou les patients atteints d’un cancer, par exemple, ne peuvent pas accéder aux services de santé dont ils ont besoin, l’état de santé général des patients se détériore.

Une voie vers la sécurité

Malgré les hauts et les bas de la pandémie, le Dr Whyte a souligné l’importance de l’innovation et de la collaboration du secteur biopharmaceutique, notamment le succès croissant des thérapies et des antiviraux.

« C’est un des moyens, compte tenu de l’hésitation à se faire vacciner dans le monde, qui permettra de maîtriser ce virus et, en fin de compte, de le ramener à un niveau endémique », a-t-il déclaré.

Il a aussi souligné pourquoi l’équité en matière de vaccins sera essentielle pour surmonter la pandémie. Selon le Dr Whyte, dans de nombreux pays à faible revenu, seuls 8 % de la population sont vaccinés, et tant que les taux d’immunisation resteront faibles dans une grande partie de la population mondiale, des variants continueront d’apparaître.

« Pour l’instant, les vaccins fonctionnent », a-t-il dit. « Mais si nous continuons à voir émerger des variants tous les mois, pendant encore un an, je ne suis pas sûr que ce sera le cas. C’est pourquoi il est si important de maîtriser la situation. »

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PARTIE 1

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