Choisissez votre langue

Search

Renseignements

Aucune correspondance

Services

Aucune correspondance

Secteurs d’activité

Aucune correspondance

Personnes

Aucune correspondance

Renseignements

Aucune correspondance

Services

Aucune correspondance

Personnes

Aucune correspondance

Secteurs d’activité

Aucune correspondance

Contenir la propagation de la COVID-19 – Y a-t-il des raisons d’être optimiste?

resource image
  •  Temps de lecture Clock/
  • ÉcouterÉcouter/ ArrêterArrêter/
  • Agrandir | Réduire le texte Text

 

For the latest COVID-19 insights visit: bmocm.com/COVID-19-Insights


Même si la crise de la COVID-19 continue de perturber les marchés mondiaux, il existe des raisons d’être optimiste quant aux mesures de suivi et de limitation de la propagation de la maladie, aux traitements des symptômes et à l’éventuelle création d’un vaccin, a déclaré le Dr John Whyte, premier directeur médical de WebMD, lors d’une conférence téléphonique de BMO Marchés des capitaux qui a eu lieu cette semaine.

« Nous faisons ce que nous avons à faire, vraiment. Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour nous préparer à cette pandémie », a affirmé le Dr Whyte lors d’une conférence téléphonique de BMO Marchés des capitaux au cours de laquelle des spécialistes ont discuté de l’impact du coronavirus sur les marchés mondiaux. Avant de se joindre à l’équipe de WebMD, le Dr Whyte occupait le poste de directeur des affaires professionnelles et de l’engagement des parties prenantes au centre de recherche et d’évaluation des médicaments de la FDA des États-Unis.

« Nous utilisons les stratégies en matière de santé publique qui ont porté leurs fruits. Nous faisons des progrès du côté des tests et des interventions thérapeutiques. Nous consacrons beaucoup de temps et d’efforts à la création d’un vaccin et nous respectons les règles d’éloignement social pour aplatir la courbe, tout en essayant de développer une capacité d’intervention rapide. »

Bien que les chiffres changent chaque jour, au moment de cette conférence téléphonique, il y avait 174 000 cas positifs à l’échelle mondiale (dont 80 000 en Chine) et environ 6 600 décès. Aux États-Unis, environ 3 800 cas, dont 68 décès, étaient confirmés. Des cas ont été signalés dans chaque État, sauf en Virginie-Occidentale, et la majorité d’entre eux ont été recensés à Washington, à New York et en Californie. Au Canada, 324 cas et un décès ont été rapportés dans les dix provinces, et près de la moitié des cas sont en Ontario.

Selon le Dr Whyte, plusieurs nouveaux développements nous incitent à un cerain optimisme.

Nouveaux tests de dépistage

L’une des raisons de cet optimisme est apparue pendant la fin de semaine : les États-Unis ont annoncé des mesures visant à considérablement augmenter les tests de dépistage effectués au cours des prochains jours, semaines et mois. Ces tests se concentreront d’abord sur les employés du secteur de la santé, les premiers répondants et les personnes âgées avant d’être effectués auprès du reste de la population. « Nous verrons probablement une augmentation significative du nombre de cas, affirme le Dr Whyte. Mais ce n’est pas une raison pour paniquer. »

« En réalité, seulement environ 22 000 personnes ont été testées aux États-Unis jusqu’à maintenant. C’est presque la même quantité qu’au Canada, où la population est moins grande. Nous allons donc effectuer 10 000 tests par jour, alors que plus de 20 000 ont été effectués sur plusieurs mois. Les chiffres vont considérablement augmenter, mais les gens ne doivent surtout pas paniquer », déclare le Dr Whyte.

« C’est une bonne nouvelle, car nous pourrons mieux connaître l’étendue de la pandémie, sa virulence et son niveau de dangerosité afin de savoir quelles sont les personnes infectées – nous croyons que la propagation a lieu au sein des collectivités, donc les chiffres sont sûrement plus élevés – et si les stratégies de mitigation fonctionnent », explique le Dr Whyte.

Vaccin et traitements thérapeutiques

En date de lundi, 35 entreprises américaines avaient annoncé leurs plans visant à travailler activement à la création d’un vaccin, et la première étude avec des humains a commencé. Il s’agit là d’une étape importante dans une initiative qui s’étendra probablement sur au moins 18 mois.

« Nous faisons aussi des progrès du côté des interventions thérapeutiques pour traiter les gens qui ont contracté le virus », affirme le Dr Whyte. Il explique que certains médicaments existants peuvent être utilisés pour traiter les trois symptômes typiques du coronavirus : la fièvre, la toux et les difficultés respiratoires. « Nous commençons à voir une augmentation de notre capacité d’intervention rapide, et c’est une bonne chose. »

Et la température dans tout ça?

Selon le Dr Whyte, les spécialistes espèrent que le coronavirus se comportera comme d’autres virus respiratoires qui disparaissent pendant les mois chauds et humides de l’été. C’est à ce moment que les mesures d’éloignement social pour restreindre les rassemblements publics, dont la fermeture des écoles, devraient prendre fin au Canada et aux États-Unis.

« Il y aura moins d’éternuements et de toux. Habituellement, l’humidité a une incidence sur la distance à laquelle le virus se propage. Certains croient que les rayons UV pourraient aider à tuer le virus sur les surfaces, qui sont un mode de contamination. De plus, nous savons qu’en raison de la chaleur et de l’humidité, il est plus difficile pour un virus de s’attacher aux cellules des poumons », explique le Dr Whyte.

Leçons apprises

Selon le Dr Whyte, les gens peuvent se réconforter en sachant que le monde a appris de ses expériences passées à combattre d’autres virus qui se sont propagés partout dans le monde, comme le SRAS et l’Ebola.

« C’est facile de se laisser submerger par la quantité de renseignements à notre disposition. Et soyons honnêtes, il y en a beaucoup qui sont erronés et qui ne sont que de simples suppositions. Nous devons toujours vérifier la source de l’information que nous consommons. L’important, c’est de se concentrer sur ce que nous pouvons contrôler et sur ce que nous pouvons faire concrètement maintenant. »

LIRE LA SUITE

Autre contenu intéressant